Un emblème pour Croisy


Projet A

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Le rouge est la couleur de la Normandie.
Les flots sur fond bleu représentent l'Andelle (syndicat des 3 vallées).
La proximité de la forêt est signifiée par l'arbre.
Les symboles du fer à cheval et de l'épi de blé soulignent la nature agricole et les paturages de l'environnement.

Il y a une certaine difficulté à situer Croisy exactement dans une subdivision provinciale. Le village se trouve aux confins du Roumois (proximité de Rouen) ; en limite de la forêt et du pays de Lyons ; et à « la Marche » de Bray (dont les Anciens ont fixé la limite à Mesnil-Lieu-Bray).
L’origine de son nom pourrait indiquer la croisée de deux axes de communication :
- Le premier reliant Rouen, une des capitales prestigieuses du duché de Normandie, à la Capelle ( nœud routier important de voies romaines) vers le duché d’Artois et des Flandres.
- Le second axe suivant le cours de l’Andelle avec Forges-les-Eaux, Dieppe et Neufchâtel dans un sens, et dans l’autre la basse vallée de l’Andelle vers la Seine. On ne doit pas oublier que le tracé du chemin de fer a suivi cet itinéraire à une certaine époque.
L’importance et la richesse d’une cité restant liées à son site ou à son activité économique, il reste à souhaiter que Croisy trouve sa voie dans l’avenir.


Projet B

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Cherchez CROISY !
Le serpent représente la lettre "C" et les rivières qui serpentent.
Sa couleur bleue rappelle l'eau des rivières.
Les trois ondulations de son corps forment les trois vallées.
L'église est le monument le plus ancien et le plus visible.
Sa porte forme le "R".
Le soleil le symbole de la chaleur et du bien être. Couleur des blés.
Il est le "O", le clocher le "I".
L'arbre rappelle la forêt de Lyons.
Son feuillage fait apparaitre un "S".
Le tronc est en forme de "Y".


Projet C

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L’héraldique est la science historique qui a pour objet l’étude des armoiries. C’est une discipline méconnue qui a longtemps eu mauvaise réputation, notamment en France. À cela de multiples raisons, dont la principale se trouve sans doute dans la confusion trop souvent faite entre noblesse et port d’armoiries. Le grand public croit que les armoiries ont toujours été des marques de noblesse et que seuls ont pu en porter les individus et les familles qui étaient nobles. Or jusqu’au début du XIXe siècle, nulle part en Europe, l’usage d’armoiries n’a été réservé à une classe ou catégorie sociale privilégiée. Bien au contraire, toujours et partout, chacun a été libre d’adopter des armoiries et d’en faire l’emploi de son choix, à la seule condition de ne pas usurper celles d’autrui.

Normand avant tout.
Le blason Normand comporte deux « lions léopardés » nom héraldique qui signifie que le lion est passant et a la tête posée de front, montrant les deux yeux et les deux oreilles. Il a ordinairement la queue couchée sur le corps et reployée en dehors. Ce lion est de couleur « or » (jaune) sur fond de « gueule » (rouge). Il est « armé et lampassé d’azur » c’est à dire que les griffes et la langue sont bleues. Nous sommes au sud de la frontière normande c’est pour cela que cette figure est représentée « au chef » (en haut) du blason.

Croisy et croisement.
Notre cadre de vie est l’une des « Trois vallées » qui accueillent plusieurs rivières. L’Héronchelle, le Crevon et l’Andelle forment un confluent. Les routes aussi se croisent, il n’est donc pas besoin d’être un fin étymologiste pour deviner l’affiliation du nom de notre village. En langage héraldique le « Pairle » ou « Payrle » est une pièce d'écu en forme de Y dont les deux branches supérieures vont aux deux angles dextre et sénestre du chef et le pied en pointe de l'écu. Cette dénomination peu être employée comme adjectif pour définir une pièce de cette forme.

La forêt.
La forêt de Lyons et les arbres élancés qui la composent bordent le village et ont des troncs qui rappellent aussi ce symbole «Y». On y fait référence par la représentation d’un arbre à gauche du blason sur un fond « sinople » (vert) couleur dominante de notre région.

Le monde rural.
Le choix d’une gerbe composée de trois épis de blé, symbole de prospérité, de convivialité et de qualité de vie, rappelle le monde champêtre qui nous entoure. L’on remarquera que le « Y » de « Croisy » en plus de signifier un croisement évoque la fourche, outil rural par excellence.

Apologie du trident.
Notre région fut le théâtre d’actes de résistance durant la seconde guerre mondiale, dans de nombreuses peintures la fourche est brandie comme arme de révolte et de soulèvement. Les jeux du cirque de la Rome antique définissait le « rétiaire » comme gladiateur armé juste d’un trident et d’un filet.
Une autre caractéristique de notre pays est la proximité de la mer. Poséidon, dieu grec de la mer, est armé d’un "Trident". On peut trouver la mer trop salée pour notre pays de sources d’eaux douces et donc le rapprochement à ce dieu abusif mais, malgré son «interprétation» en Poséidon grec et héritant de tous ses attributs, le dieu romain « Neptune » n’était pas à l’origine une divinité de la mer, mais de l’humidité et des eaux douces. De plus son temple est à proximité du Tibre et le nom de sa parèdre, Salacia, évoque les sources et le jaillissement de l’eau. Pour en finir avec les religions, chez les bouddhistes le trident représente le «Triple Joyau»: le Bouddha, sa Loi et la Communauté. Nous plaçons deux Tridents croisés comme accessoires décoratifs pour l’armoirie de Croisy.

Devise.
Pour composer avec la littérature fabuliste et poétique de la famille Prévert, la mise en place de nombreux proverbes à travers le village et la présence d’une ancienne église d’obédience catholique dans notre village, nous réalisons une devise en latin : « PROVERBIA GRADUS NOSTROS DUCANT », qui se traduit par : « Les proverbes guident nos pas ».

Couleurs.
Une règle Héraldique nous interdit de superposer certaines couleurs c’est pourquoi le payrle bleu est entouré de blanc. Avec le fond rouge du lion on compose un bleu, blanc rouge républicain.

Description héraldique ou blasonnement.
« De sinople au pairle d'azur bordé d'argent, accompagné à dextre d'un arbre d'or, futé de sable et à senestre de trois épis de blé empoignés d'or. Au chef de gueules, au léopard d'or, armé et lampassé d'azur. »
La dénomination "pairle" est fautive, car il devrait aboutir aux coins supérieurs de l'écu, mais à défaut de trouver une pièce héraldique appropriée on s'en satisfera.