La solution la plus employée est d’ajouter à un caméscope numérique ou analogique une mini caméra extérieure.
Elle est fixée sur le vélo ou sur le pilote d’où son nom anglais « helmet camera » (caméra pour casque).
Techniquement une mini caméra a une résolution et une sensibilité, bref une qualité d’image, nettement moins bonne que l’imageur contenu dans le caméscope.
On trouve couramment des minis caméras de 380 lignes TV, d’autres plus coûteuses à 480 lignes TV à moins de 250 euros. Les paluches "pro" sont financièrement hors de portée à plus de 700 euros.
Le format TV pour le système PAL/SECAM de nos téléviseurs est de 625 lignes.

La technologie dans le domaine de l’image numérique progressant à grand pas, réalisera des caméscopes ne comportant plus de pièce en mouvement (bande, optique) mais de la mémoire solide et seront encore plus petit supprimant le besoin de ces minis caméras.

Pour l’instant avec un Sony DCR-TRV33, je vous propose un montage pour faire l’acquisition de vidéos témoins. Elles serviront par la suite d’élément de comparaison de performance d’un autre type de mini caméra dite « sur carte » en anglais « board camera » ou « PCB camera ». Je cible particulièrement un module AH-42 avec un capteur Sony de 480 lignes TV, 0.5 lux de luminosité à f 2.0.

La première chose qui vient à l’esprit c’est le risque de casse lors d’une chute. Plus discrète, l’usure prématurée de la mécanique par les coups et les vibrations. Voici ma solution !

Deux plateaux en alu maintenus par 4 pieds articulés.

La caméra, fixée par le dessous par une molette standard, est amortie grace au pavé de mousse.

Un tendeur fait le ressort et un capot vitré vient fermer le tous.

La mousse à l'intérieur du capot évite les éraflures.
Je suis nul en tolerie, d'où les dimensions aléatoires.

Coté pilote, on voit bien qu'en cas d'OTB...
Le viseur est fonctionnel et on accède aux réglages principaux :
Bouton enregistrer, On/Off, Zoom, Photo.
Le collier en plastique blanc sous la batterie du Cam sert à limiter l'excursion du parallélogramme.

Les dessous de l'affaire.
Le plateau inférieur est fixé sur le cintre par des colliers récupérés sur des lampes de vélo.
Le troisième point d'appui est plus compliqué :
j'ai fait un gros boulon en plastique Ø30mm, coupé en biseau à la base,
l'écrou est fixé par une longue vis dans l'étoile du tube de fourche,
la vis est fixée au plateau supérieur par une autre plus petite.
Le tous servant au réglage du tangage.

Vidéo du mouvement de l'ensemble (500Ko en DivX 5.11)

On trouvera l'ensemble encombrant, mais les avantages sont multiples :
Pas de caméra externe (pas de dégradation de l'image),
Aucun fils, batteries, télécommande supplémentaires (pas de déconnexion ou court-circuit),
Contrôle rapide du bon fonctionnement par le viseur (pas d'inquiétude sur les fausses manoeuvres des boutons de fonction),
Point d'appui stable pour la prise de vue à l'arrêt,
Fonction photo accessible.

En théorie c'est sympa mais en pratique voilà ce que l'on obtient :
vidéo dans les bois de Croisy (12Mo en mpeg1)
Plusieurs points sont à noter :
L'angle d'ouverture est trop fermé,
La caméra suit les mouvements du cintre mais pas la direction du vélo,
En cas de choc, le systeme de mise au point plante. Et pourtant il est en manuel,
C'est les lentilles qui se balladent !
Dés que l'on attaque c'est la mécanique dans sa globalité qui trinque,
Jusqu'à planter le circuit de compression vidéo qui fait appraître des pavés éronnés,
Sinon, le programme "sport" de l'obturateur donne des images nettes malgré le déplacement mais...
...le système de mise au point (focus) ne suis pas,
Un objectif à focale fixe est indispensable,
L'iris absorbe bien les variations de lumière,
Mais bon, c'est une fixation pour cyclotouriste.

Conclusion, ce n'est pas un système adapté à du XC.
Je vais faire des essais avec le camescope fixé sur le bonhomme.
A suivre...