Goreme est le centre du triangle d’or de la « Cappadoce géologique » composé des villes d’Avanos (latitude:38,71106 / longitude: 34,85086 selon World Wind de la Nasa) au Nord, de Nevsehir (38,62227 / 34,71694) au Sud-Est et d’Urgup (38,62992 / 34,91554) au Sud-Ouest.
J’avoue avoir été quelque peu déboussolé devant le nombre de singles track, de vallées, de rivières, d’églises, d’habitations, etc. et le manque de cartes au 1/25000 (interdites et réservées à l’armée).
En direction d’Avanos, depuis un single track sur les crêtes parmi les cheminées de fées, nous nous sommes arrêtés dans le village de Çavusin pour visiter la basilique Saint-Jean-Baptiste où nous admirons nos premières fresques multi centenaires et les restes de ce vaste sanctuaire construit au Vème siècle. Un autre arrêt à Pasabagi sera l’occasion d’admirer le travail de taille de pierre (onyx, hématite, turquoise, etc.) des artisans locaux.
Nous déjeunons à Avanos, la citée des potiers, dans un superbe restaurant où nous avons dégusté des légumes et de la viande cuits, à la façon d’un autocuiseur, dans une poterie scellée que le serveur « sabre » pour en verser le contenu bouillant et odorant dans nos assiettes, Miam ! A l’occasion de la visite d’un magasin de poterie, certain d’entre nous ce sont montré plus à l’aise avec une fourchette en main que devant un tour de potier pour confectionner ne serait-ce qu’un simple cendrier ;-)
Nous reprenons nos vélos pour longer les rives du fleuve Kizilirmak (Fleuve Rouge, le plus long de Turquie avec ses 1300 kilomètres) vers Sarihidir, où je me suis improvisé couturier pour le pneu de Dominique surnommé « El Gringo », pour prendre une piste qui longe son affluent : le Damsa Çay. Nous avons fait souffrir les mécaniques en traversant une demi-douzaine de passages à guet où l’on pouvait apprécier les différentes techniques de franchissement pour atteindre le caravansérail de Sarihan. Après cette pause culturelle nous grimpons en haut du plateau, en nous jouant des orages, pour rejoindre la route qui mène à Urgup. Ce fut l’occasion d’une séquence de vitesse entre Alain et moi qui nous a propulsée et « vidée » à l’entrée de la ville après cette randonnée bien chargée.
Repos bien mérité dans le superbe « otel Kral » flambant neuf et référencé sur le net. Heureusement pour moi j’avais 10 millions en poche pour me payer quelques « Efes ».